Renaissance du colombier

Les colombiers, à l’instar des pigeonniers de moindre importance, des moulins, fontaines, lavoirs, croix ou puits, font partie de l’architecture classique, éléments constituants essentiels de la vie rurale et de l’harmonie générale de nos paysages.

 

Certainement l’un des plus grands de toute la région du Bas Poitou, celui de Bessay a été construit de façon très soignée, avec un réel souci de composition avec le château, pour témoigner du rôle important de la Seigneurerie de Bessay, au XVIème siècle ; rendant ainsi visible à tous, la puissance militaire et économique du maître des lieux, en l’occurrence Giron de Bessay, ami personnel du Roi Henri IV, l’un des principaux chefs protestants du Bas Poitou, Vice Amiral de Guyenne et Premier Gentilhomme de la chambre du Roi.

 

Construit dans les années 1580, le colombier, tel qu’on peut le voir aujourd’hui, a été aménagé à la même époque que l’impressionnante tour ronde, datée de 1578. Les murs ayant une épaisseur de 2 m, avec leurs boulins, laissent penser que le gros œuvre actuel remonte à une période plus ancienne, pour une utilisation de défense, type tour médiévale.

 

Les travaux de restauration du Colombier de Bessay qui viennent de s’achever, après dix années d’effort, et qui se sont réduits au strict nécessaire, ont consisté à sauver l’existant, reconstruire le mur d’angle écroulé (2006), et installer une couverture (2008), 4 pentes en tuiles, à structure légère et contemporaine. Sans le concours de l’Etat, des Conseils régional et départemental, et le soutien de généreux donateurs, attachés passionnément à leur patrimoine, ce sauvetage in extremis n’aurait jamais pu se faire.

 

C’est pour les remercier et célébrer cette résurrection qu’une « fête du Toit » a été organisée le 22 août, en présence du Vice-Président du Conseil général de Vendée, de l’architecte qui a suivi ces travaux et du président de l’AGTB.

N'hésitez pas à aller voir les dernières photos dans l'album "pigeonnier".

 

Ouverture estivale, malgré les travaux !

 

L'AGTB vous confirme que la château de Bessay sera ouvert cet été, aux conditions suivantes :

Les dates et heures de visites retenues sont les suivantes : du 14/07 au 29/08 inclus, tous les jours sauf le dimanche, de 12h30 à 18H30, soit pour une durée de sept semaines ou 50 jours, incluant les deux journées du patrimoine, les 20/09 et 21/09 avec horaires spécifiques, de 10h00 à 19h00.

Les visites sont guidées et accompagnées, par de jeunes professionnels ou des bénévoles de l’association des gardes de la tour de Bessay (AGTB) compétents et motivés. Le prix de la visite est fixé à 4 Euros par personne (tarif réduit à 3 Euros pour les mineurs à partir de 6 ans et les groupes).

Les travaux du pigeonnier avançant à grande vitesse, les amateurs de ruines pleines de charme sont invités à se dépêcher ! 

Ne manquez pas

A VENIR, TRES BIENTOT ICI, LE PROGRAMME D'OUVERTURE AU PUBLIC CET ETE AINSI QUE L'ETAT D'AVANCEMENT DES TRAVAUX DU PIGEONNIER.

Pigeonnier : les travaux en 2008

1/ de janvier à avril : préparation du chantier par l'architecte du patrimoine, Mme. Patricia Jaunet, d'Aizenay

2/ de mai à juin : travaux de maçonnerie, corniche, fissures et parements, entreprise Benaiteau

3/  1ère quinzaine de juillet : travaux de charpente 4 pentes, en sapin du Nord traité, et installation des ouvertures (baie geminée et les 2 portes Est et Sud), entreprise Hubert Loiseau

4/ 2ème quinzaine de juillet : travaux de couverture en tuiles romaines, entreprise Benaiteau

5/ septembre : travaux d'électricité et arrivée d'eau, avec la fin de chantier, aménagement des sols intérieurs et réalisation d'une murette en pierres sèches coté Est, sociétés Ordronneau et Benaiteau.

On préfère les moulins !

L’association des Gardes de la Tour de Bessay (AGTB), s’inquiète des projets de parc éolien projetés à Corpe et à Sainte Pexine/Sainte Hermine en Sud-Vendée, élaborés par les sociétés VolKswind et  An Avel Braz.

Ces projets occasionneraient une covisibilité de ces parcs éoliens dans le paysage et l’environnement immédiat de trois sites classés et/ou inscrits à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques: le château de Bessay, le logis de Chaligny, et le logis de la Petite Coudraie.

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Pour remettre dans le contexte, ces quelques extraits du manifeste de l'association Vents de travers :

EOLIENNES : LA GRANDE ARNAQUE

Combien vaut la signature d’un maire ?

Selon la légende, l’Ouest américain était autrefois parcouru de chasseurs de primes. C’est désormais notre pays qui est sillonné de chasseurs d’un tout autre genre. Ceux-ci ne font pas métier de la poursuite de bandits, mais de signatures. Le jeu consiste à obtenir de la part des 36 000 maires que compte notre pays l’autorisation de construire des éoliennes sur leur territoire. La recherche est sans aucun risque, le profit est garanti par l’Etat et payé par EDF, et la récompense d’une ampleur à laquelle n’auraient jamais osé rêver les desperados du Far-West.

L’éolien industriel est :

Un mensonge écologique
L’électricité ne se stocke pas. La production des éoliennes est erratique. En l’absence de vent, le relais doit être assuré par des centrales thermiques polluantes en termes de gaz à effet de serre. Le Danemark, leader dans l’éolien, est l’un des plus gros pollueurs européens.

Inutile
La production française est excédentaire. EDF est le premier exportateur au monde d’électricité.

Le racket des consommateurs
Pour les 25000 mégawatts éoliens prévus, il en coûtera de 100 à 200 euros par foyer et par an.

Une arnaque sans précédent
au profit des financiers chasseurs de signatures.

Avec « VENT DE TRAVERS » dites NON aux éoliennes industrielles

Vent de Travers  
188 rue de la Mare             
85560 Longeville sur Mer
[e-mail]